[Event] La solitude est un sentiment tout relatif
2 participants
Page 1 sur 1
[Event] La solitude est un sentiment tout relatif
Il prit une bouffée de sa pipe, l'air concentré et intelligent, ou presque. Autant qu'il lui était possible avec un visage qui était, après tout, celui d'un abruti de Lumineux, en tous cas. Il ne comprenait pas. C'était un sentiment étrange et presque merveilleux, que de ne pas comprendre. Il n'avait pas l'habitude. Il n'avait pas sombré dans les Ténèbres pour se retrouver bloquer aussi stupidement par un évènement qui le dépassait. Rien n'était sensé le dépasser. Et si jamais c'était le cas, il n'avait pas le moindre remord à user de sa magie. De ses pouvoirs.
Tout comme il n'avait eu aucun scrupule, quelques instants plus tôt, à aller fouiner dans la tête de son cadet pour retrouver une information que lui-même ne parvenait pas à se remémorer. Fouiller la mémoire de son frère était plus simple que de chercher, possiblement en vain, dans la sienne, et surtout moins dangereux - du moins pour Toryn lui-même - à partir du moment où les grands moyens étaient employés. Mais cette fois-ci, cette démarche aussi s'était révélée vaine.
Et c'était impossible. Impensable. Le lien qui les unissait était impossible à détruire. Le lien qui les unissait était immatériel. Il était personnifié, quelque part, par Amerawdwr. Et même lui avait disparu, pour le coup. Toryn avait toujours été capable de le sentir, comme un Dieu endormi, entre eux deux. Ce Dieu qu'ils réveillaient chaque fois que l'envie leur en prenait en même temps, et qu'ils étaient en mesure de se mettre d'accord. Mais là, plus de Faolán. Plus d'Amerawdwr. Plus personne.
Plus que Toryn.
Seul.
Seul avec sa pipe.
Et son livre.
Dans le silence le plus complet.
Le silence, en fait, le plus horriblement et ignoblement complet de tous les temps.
Un silence inconcevable, insupportable.
Il tapota sa pipe contre un cendrier, dans ce silence inconvenant, et le bruit, le choc du bois contre le verre, résonna bizarrement dans la pièce déserte. Il regarda à droite, et à gauche. Il était seul. Dans une pièce secrète et cachée. Seul. Il se sentait idiot. Il se sentait libre. Il se sentait diminué. Il se sentait apeuré. Il se sentait amputé. Il se sentait orphelin. Il se sentait... seul.
Il jeta le livre dans un coin. Et pourquoi pas ? Personne pour le voir, personne pour le savoir, personne pour en avoir quoi que ce soit à faire. Il pouvait se déshabiller, danser la gigue, mettre le feu à tout cela d'une seule pensée et--
Non. Il ne pouvait pas. Impossible. Pas de pouvoir. Ce n'était pas que le lien qui avait disparu. TOUT avait disparu. Il sentit la boule se former, dans sa gorge. Et une autre dans son ventre. Deux boules, d'anxiété horrible et ultime. Il n'avait plus de pouvoir. Plus le moindre. Plus rien.
Il n'était plus rien.
Plus rien qu'un héritier inutile, fier Docteur armé des deux diplômes les plus inutiles au monde, et à la tête d'une École d'élite, de pointe, qui le dépassait totalement. Avec, parmi les inscrits un nombre insensé d'élèves qui disposaient de pouvoir dont lui ne disposait plus. Ou peut-être pas. Peut-être toute la magie avait-elle disparue ? Il en doutait fortement. Autant il pouvait comprendre que son existence, ses pouvoirs, et en particulier Amerawdwr puissent énerver un soit-disant Dieu tout-puissant, unique et omniscient, autant il se refusait à croire que toute magie dans le monde ait été supprimée. Qu'adviendrait-il des fées ? Mourraient-elles, ou bien seraient-elles à tout jamais condamnées à être seules, et à embêter des humains incapable d'interagir avec elles ? Et si il pouvait toujours voir les fées, caresser les licornes ? La jalousie le consumerait. Il les tuerait. Sans hésiter. Par pure jalousie. Il les dévorerait pour absorber leur magie, à la façon de certaines cultures barbares.
Il sortit. Pour aller savoir.
Tout comme il n'avait eu aucun scrupule, quelques instants plus tôt, à aller fouiner dans la tête de son cadet pour retrouver une information que lui-même ne parvenait pas à se remémorer. Fouiller la mémoire de son frère était plus simple que de chercher, possiblement en vain, dans la sienne, et surtout moins dangereux - du moins pour Toryn lui-même - à partir du moment où les grands moyens étaient employés. Mais cette fois-ci, cette démarche aussi s'était révélée vaine.
Et c'était impossible. Impensable. Le lien qui les unissait était impossible à détruire. Le lien qui les unissait était immatériel. Il était personnifié, quelque part, par Amerawdwr. Et même lui avait disparu, pour le coup. Toryn avait toujours été capable de le sentir, comme un Dieu endormi, entre eux deux. Ce Dieu qu'ils réveillaient chaque fois que l'envie leur en prenait en même temps, et qu'ils étaient en mesure de se mettre d'accord. Mais là, plus de Faolán. Plus d'Amerawdwr. Plus personne.
Plus que Toryn.
Seul.
Seul avec sa pipe.
Et son livre.
Dans le silence le plus complet.
Le silence, en fait, le plus horriblement et ignoblement complet de tous les temps.
Un silence inconcevable, insupportable.
Il tapota sa pipe contre un cendrier, dans ce silence inconvenant, et le bruit, le choc du bois contre le verre, résonna bizarrement dans la pièce déserte. Il regarda à droite, et à gauche. Il était seul. Dans une pièce secrète et cachée. Seul. Il se sentait idiot. Il se sentait libre. Il se sentait diminué. Il se sentait apeuré. Il se sentait amputé. Il se sentait orphelin. Il se sentait... seul.
Il jeta le livre dans un coin. Et pourquoi pas ? Personne pour le voir, personne pour le savoir, personne pour en avoir quoi que ce soit à faire. Il pouvait se déshabiller, danser la gigue, mettre le feu à tout cela d'une seule pensée et--
Non. Il ne pouvait pas. Impossible. Pas de pouvoir. Ce n'était pas que le lien qui avait disparu. TOUT avait disparu. Il sentit la boule se former, dans sa gorge. Et une autre dans son ventre. Deux boules, d'anxiété horrible et ultime. Il n'avait plus de pouvoir. Plus le moindre. Plus rien.
Il n'était plus rien.
Plus rien qu'un héritier inutile, fier Docteur armé des deux diplômes les plus inutiles au monde, et à la tête d'une École d'élite, de pointe, qui le dépassait totalement. Avec, parmi les inscrits un nombre insensé d'élèves qui disposaient de pouvoir dont lui ne disposait plus. Ou peut-être pas. Peut-être toute la magie avait-elle disparue ? Il en doutait fortement. Autant il pouvait comprendre que son existence, ses pouvoirs, et en particulier Amerawdwr puissent énerver un soit-disant Dieu tout-puissant, unique et omniscient, autant il se refusait à croire que toute magie dans le monde ait été supprimée. Qu'adviendrait-il des fées ? Mourraient-elles, ou bien seraient-elles à tout jamais condamnées à être seules, et à embêter des humains incapable d'interagir avec elles ? Et si il pouvait toujours voir les fées, caresser les licornes ? La jalousie le consumerait. Il les tuerait. Sans hésiter. Par pure jalousie. Il les dévorerait pour absorber leur magie, à la façon de certaines cultures barbares.
Il sortit. Pour aller savoir.
Dernière édition par Toryn Culánn le Jeu 24 Avr - 9:10, édité 1 fois
Toryn Culánn- Onzième Plaie d'Egypte
- Messages : 95
Date d'inscription : 07/03/2013
Age : 78
Habitat : Château
Clubs : Théâtre
Feuille de personnage
Ecole: Manipulation
Alignement: Ténèbres
Majeure/Mineure: Histoire/Géo
Re: [Event] La solitude est un sentiment tout relatif
Varg avait regardait son lit et sa place lors de son arrivée avec un gros pincement au cœur. Il se sentait seul déboussolé dans cette immense bâtisse en dur qui ne laissait rien passé de l’extérieur et qui était un vrai labyrinthe. Le temps qu'on lui montre sa chambre il avait déjà oublié celui de la salle des repas ,ou tout autre endroits qui lui avaient été indiqué.
IL avait soupiré, devant l’étroitesse , sûrement relative, de son espace personnel et puis avait entrepris le « rangement « de ses affaires.
Heureusement , la fatigue du voyage avait eut raison de lui rapidement et il avait dormi. Ce qui restait du deuxième jour lui avait permis de se refaire des repères dans le château.
En ce jour, il avait ouvert un œil, incertain, comme fiévreux, tout à fait certain que c'était à cause des lieux, les murs en durs s'était pas bon pour les hommes. Il tourna dans le lit, se retourna, non en fait c'était tout ce pays qui était une catastrophe.
Bon quelle heure pouvait il être ? Ici on arrivait jamais à savoir avec la luminosité. Ne sachant pas si son voisin de chambrée était là ou pas il se leva en silence, s'habilla vaguement et se dirigea vers les douches afin d'y faire un brin de toilette tout en maugréant. Aller jusque là sans se perdre fut en soit une victoire, mais une victoire assez amère, les sensations tout à fait incongrues de nausée, et de malaise, non contentes de ne pas avoir disparues, s’étaient amplifiées et avaient appelées des copines.
En entrant dans les douches, il avait eu l'impression que son cœur était dans un étau et que toutes les ombres allaient lui sauter dessus. Il espérait qu'une bonne douche fraîche lui remettrait les idées en place et qu'il sortirait de là , la tête haute. Mais rien y fit, il en sortit comme il y était entré avec la même impression d’insécurité et de vide, sursautant aux moindres bruits ...ce qui ne manquait pas dans un vieux château... Comme si le château lui même pouvait être taquin... non c'était pas possible...si?
Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait , perdu dans ses réflexions sur les vieilles pierres et leurs humeurs, il laissa son regard dériver sur l’extérieur. il s’arrêta tout net, puis regarda dehors , avec insistance et attention. Et là précisément, il comprit, ce fut percutant , clair et si évident. Il ne voyait rien, il n'y avait rien, il était seul horriblement désespérément seul...
Seul ...il ne l'avait jamais été aussi loin qu'il pouvait remonter dans ses souvenirs, il y avait toujours eut une présence, fugace, fragile ,légère , mais pourtant bien là à hanter chacun de ses pas. Un frisson le parcourut des pieds en cap . Et soudain ce fut plus fort que lui , il lui fallait courir aller dehors, comprendre ,retrouver les esprits, où étaient ils , pourquoi ne pouvait il plus les voir, pourquoi ? POURQUOI ?
Seulement à ne pas regarder 0ù on va , on finit par ne plus savoir où on est...
IL avait soupiré, devant l’étroitesse , sûrement relative, de son espace personnel et puis avait entrepris le « rangement « de ses affaires.
Heureusement , la fatigue du voyage avait eut raison de lui rapidement et il avait dormi. Ce qui restait du deuxième jour lui avait permis de se refaire des repères dans le château.
En ce jour, il avait ouvert un œil, incertain, comme fiévreux, tout à fait certain que c'était à cause des lieux, les murs en durs s'était pas bon pour les hommes. Il tourna dans le lit, se retourna, non en fait c'était tout ce pays qui était une catastrophe.
Bon quelle heure pouvait il être ? Ici on arrivait jamais à savoir avec la luminosité. Ne sachant pas si son voisin de chambrée était là ou pas il se leva en silence, s'habilla vaguement et se dirigea vers les douches afin d'y faire un brin de toilette tout en maugréant. Aller jusque là sans se perdre fut en soit une victoire, mais une victoire assez amère, les sensations tout à fait incongrues de nausée, et de malaise, non contentes de ne pas avoir disparues, s’étaient amplifiées et avaient appelées des copines.
En entrant dans les douches, il avait eu l'impression que son cœur était dans un étau et que toutes les ombres allaient lui sauter dessus. Il espérait qu'une bonne douche fraîche lui remettrait les idées en place et qu'il sortirait de là , la tête haute. Mais rien y fit, il en sortit comme il y était entré avec la même impression d’insécurité et de vide, sursautant aux moindres bruits ...ce qui ne manquait pas dans un vieux château... Comme si le château lui même pouvait être taquin... non c'était pas possible...si?
Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait , perdu dans ses réflexions sur les vieilles pierres et leurs humeurs, il laissa son regard dériver sur l’extérieur. il s’arrêta tout net, puis regarda dehors , avec insistance et attention. Et là précisément, il comprit, ce fut percutant , clair et si évident. Il ne voyait rien, il n'y avait rien, il était seul horriblement désespérément seul...
Seul ...il ne l'avait jamais été aussi loin qu'il pouvait remonter dans ses souvenirs, il y avait toujours eut une présence, fugace, fragile ,légère , mais pourtant bien là à hanter chacun de ses pas. Un frisson le parcourut des pieds en cap . Et soudain ce fut plus fort que lui , il lui fallait courir aller dehors, comprendre ,retrouver les esprits, où étaient ils , pourquoi ne pouvait il plus les voir, pourquoi ? POURQUOI ?
Seulement à ne pas regarder 0ù on va , on finit par ne plus savoir où on est...
Varg Björnson- Année supérieure
- Messages : 13
Date d'inscription : 31/03/2014
Re: [Event] La solitude est un sentiment tout relatif
On dit que, lorsque la mort vient vous prendre, vous voyez défiler toute votre vie devant vos yeux. De la naissance à la mort. Dans certaines œuvres de fiction populaires, des héros sont célèbres pour voir le phénomène se produire tellement souvent qu'ils sont capables de passer en accéléré les moments ennuyants. Un talent qui est, il faut l'avouer, proprement remarquable. Cependant, il convient de noter que cette légende n'est jamais que cela : une légende. Et que ces héros de fiction, aussi attachants et tendres soient-ils, ne sont jamais que cela : des héros de fiction, avec une emphase des plus importantes sur le mot "fiction". Ce qui n'empêche que toute légende a une part de réalité, et que toute fiction est basée sur des évènements réels, ou au moins sur des théories qui se veulent sérieuses. C'est ainsi que l'on obtient le degré de plausibilité qui permettra au lecteur de se plonger dans l'œuvre et de la lire avec appétit et envie. Il est très important, également, qu'un univers soit cohérent en lui-même pour être crédible. Peu importe qu'on ne croit pas aux aliens. Si leur morphologie et leurs caractéristiques sont logiques et énoncées clairement, alors la crédibilité prendra le pas sur la crédulité, et l'on pourra s'y intéresser. Comme les envahisseurs de la Guerre Des Mondes, crédibles par leur mort stupide, attaqués par un micro-organisme auquel ils étaient sensibles. On oublie, trop souvent, que la grippe et la pneumonie sont des maladies mortelles.
Ceci étant dit, Toryn cherchait encore où était la crédibilité dans la situation dans laquelle il se trouvait. Son monde, en bien des égards, avait été bouleversé, traumatisé, renversé. Les règles physiques et magiques - et encore, la magie n'était-elle pas une loi physique que les Mortels ne comprenaient pas ? - de son univers avaient été chamboulées. Tout modifier en plein milieu du roman, pour accommoder l'intrigue sans le moindre égard pour le lecteur, voilà qui était la marque d'un bien mauvais ouvrage. Et voilà l'univers dans lequel Toryn se trouvait maintenant projeté : un roman de gare, ni plus ni moins. Lui qui s'était toujours cru digne d'un Dickens, voire d'un Conan Doyle, il était maintenant projeté dans un... quoi ? Il ne savait même pas. Il ne lisait pas la mauvaise littérature. Il faudrait qu'il demande à Faolán, tiens. Qu'il serve à quelque chose.
En attendant, il faisait l'expérience de la fameuse vie qui défilait devant les yeux, et sans avoir l'entrainement permettant de passer les bouts ennuyeux en accéléré. Dans les faits, il était tout simplement pris d'une poussée d'adrénaline des plus violentes, qui lui permettait d'observer son environnement comme si ce dernier était figé dans le temps, et ainsi d'évaluer sa situation. Le but de ce mécanisme de défense était, à n'en point douter, la survie élémentaire. C'est-à-dire de trouver un moyen de survivre à sa situation regrettable, et ce en puisant dans son expérience passée une solution adéquate.
Solution qu'il avait trouvé.
Il allait se prendre le tapis, doux et moelleux, dès que le ralentit se serait fini, dans quelques secondes.
Il était regrettable de constater que son état présent était jugé par son organisme tellement dangereux qu'une simple chute, suite à la bousculade d'un élève qui courrait partout sans regarder devant lui, soit jugée dangereuse. Il détestait d'avoir à se dire qu'il s'était, par le passé, bien trop reposé sur sa magie, alors qu'il n'en était rien. Il l'avait entrainée, tout simplement. Renforcée, par un usage quasi-constant, en la considérant comme une autre jambe ou un autre bras ou une autre bouche et...
Oui, non, du coup, il ne faisait pratiquement rien sans y mettre un peu de magie, ne serait-ce que par principe.
Était-il vraiment si dépendant ?
Il regarda le visage de celui qui l'avait bousculé, ou du moins essaya. De là où il se trouvait, il était incapable d'être sûr de l'identité du sacripant. Il avait les cheveux bruns et mal coiffés, mais à part ça...
Finalement, le temps, la gravité, l'Univers, la Vie et le Reste reprirent leurs droits et Toryn tomba au sol, avec la présence d'esprit de se détendre au maximum histoire de ne pas se faire mal sur un épais tapis. Ce serait le comble, tout de même.
Puis, parce qu'il était Directeur dans un établissement scolaire, et que cela entraînait certes des droits et des prérogatives, mais également des devoirs de la plus haute importance, il ouvrit la bouche.
" On ne court pas dans les couloirs. Et on regarde devant soi. Est-ce bien clair, Mr...? "
Il n'avait pas crié. Il est vrai que tel aurait été son instinct, mais la chose aurait été indigne de lui. Il avait prononcé les mots avec le plus grand calme, d'un ton sec, glacé, et des plus menaçants.
Un ton qui promettait cinquante heures de colle dans une salle sans chauffage en cas de mauvaise réponse.
Ceci étant dit, Toryn cherchait encore où était la crédibilité dans la situation dans laquelle il se trouvait. Son monde, en bien des égards, avait été bouleversé, traumatisé, renversé. Les règles physiques et magiques - et encore, la magie n'était-elle pas une loi physique que les Mortels ne comprenaient pas ? - de son univers avaient été chamboulées. Tout modifier en plein milieu du roman, pour accommoder l'intrigue sans le moindre égard pour le lecteur, voilà qui était la marque d'un bien mauvais ouvrage. Et voilà l'univers dans lequel Toryn se trouvait maintenant projeté : un roman de gare, ni plus ni moins. Lui qui s'était toujours cru digne d'un Dickens, voire d'un Conan Doyle, il était maintenant projeté dans un... quoi ? Il ne savait même pas. Il ne lisait pas la mauvaise littérature. Il faudrait qu'il demande à Faolán, tiens. Qu'il serve à quelque chose.
En attendant, il faisait l'expérience de la fameuse vie qui défilait devant les yeux, et sans avoir l'entrainement permettant de passer les bouts ennuyeux en accéléré. Dans les faits, il était tout simplement pris d'une poussée d'adrénaline des plus violentes, qui lui permettait d'observer son environnement comme si ce dernier était figé dans le temps, et ainsi d'évaluer sa situation. Le but de ce mécanisme de défense était, à n'en point douter, la survie élémentaire. C'est-à-dire de trouver un moyen de survivre à sa situation regrettable, et ce en puisant dans son expérience passée une solution adéquate.
Solution qu'il avait trouvé.
Il allait se prendre le tapis, doux et moelleux, dès que le ralentit se serait fini, dans quelques secondes.
Il était regrettable de constater que son état présent était jugé par son organisme tellement dangereux qu'une simple chute, suite à la bousculade d'un élève qui courrait partout sans regarder devant lui, soit jugée dangereuse. Il détestait d'avoir à se dire qu'il s'était, par le passé, bien trop reposé sur sa magie, alors qu'il n'en était rien. Il l'avait entrainée, tout simplement. Renforcée, par un usage quasi-constant, en la considérant comme une autre jambe ou un autre bras ou une autre bouche et...
Oui, non, du coup, il ne faisait pratiquement rien sans y mettre un peu de magie, ne serait-ce que par principe.
Était-il vraiment si dépendant ?
Il regarda le visage de celui qui l'avait bousculé, ou du moins essaya. De là où il se trouvait, il était incapable d'être sûr de l'identité du sacripant. Il avait les cheveux bruns et mal coiffés, mais à part ça...
Finalement, le temps, la gravité, l'Univers, la Vie et le Reste reprirent leurs droits et Toryn tomba au sol, avec la présence d'esprit de se détendre au maximum histoire de ne pas se faire mal sur un épais tapis. Ce serait le comble, tout de même.
Puis, parce qu'il était Directeur dans un établissement scolaire, et que cela entraînait certes des droits et des prérogatives, mais également des devoirs de la plus haute importance, il ouvrit la bouche.
" On ne court pas dans les couloirs. Et on regarde devant soi. Est-ce bien clair, Mr...? "
Il n'avait pas crié. Il est vrai que tel aurait été son instinct, mais la chose aurait été indigne de lui. Il avait prononcé les mots avec le plus grand calme, d'un ton sec, glacé, et des plus menaçants.
Un ton qui promettait cinquante heures de colle dans une salle sans chauffage en cas de mauvaise réponse.
Toryn Culánn- Onzième Plaie d'Egypte
- Messages : 95
Date d'inscription : 07/03/2013
Age : 78
Habitat : Château
Clubs : Théâtre
Feuille de personnage
Ecole: Manipulation
Alignement: Ténèbres
Majeure/Mineure: Histoire/Géo
Re: [Event] La solitude est un sentiment tout relatif
Varg n'avait pas vu , ou reagit avec trop de retard à la présence qui avait surgit presque de nulle part , si si mr le juge de nulle part.
Le choc fut plus « doux » pour le louveteau qui ,de part sa jeunesse et sa condition physique, avait de meilleurs réflexes. Il recula d'un bon pas, et tomba assis sur son postérieur, avec une légèreté et une grâce qui lui aurait valut un zéro pointé dans la catégorie "note artistique".
« Je ne vous le fait pas dire... » répliqua t'il avec plus d'agressivité qu'il ne le voulait réellement, il avait peur et cette peur avait un instant de trop neutraliser tout autres sentiments ou messages d'alertes qui auraient pu lui parvenir. Les mots étaient partis tout seuls et avec le même temps de latence ,qui lui avait fait percuter l'un des grands Manitou des lieux, il se rappela qu'il ne fallait jamais, au grand jamais répliquer à un adulte. Comme si le simple fait de montrer les dents était la remise en question de toute leur autorité ancestrale, et... et ce n'était pas le moment de philosopher sur le sujet.
L’arrêt de sa course et le choc l'avait fait redescendre sur terre, il se releva rapidement et tendit la main au vieil -c'est du moins comme ca que l'adolescence voit la maturitée- homme pour l'aider à se relever. Ce visage lui rappelait quelque chose, un truc important, qu'il savait qu'il n'aurait pas du oublier mais quoi ça ne voulait pas revenir. Il n'avait donc pas vraiment idée de l’identité de son interlocuteur et c’était peut être mieux ainsi , sinon il aurait sans doute fuit le plus loin possible dans son cercle arctique natal. Si Varg n'était pas manipulateur , il n'était pas non plus complètement stupide et il reprit avec plus de pondération de sincérité et un un brin d'humilité, pour faire bonne mesure, au moins le temps de savoir à qui il avait à faire.
« Excusez moi, il n’était pas dans mes intentions de forcer le passage, j’espère que je ne vous ai pas blessé, je m'appelle Varg , » il lui sourit, contrit « Varg Björnson .Ce sont mes premiers jours ici et euh je me suis bêtement égaré » Ne remettant pas d'identité sur la personne, il préféra pour l'instant taire l'origine de sa panique. Par ailleurs la panique ça n’avait rien de particulièrement glorieux à raconter, donc tant qu'il n'y avait pas de raison valable de la mentionner, elle restait sous silence.
Le choc fut plus « doux » pour le louveteau qui ,de part sa jeunesse et sa condition physique, avait de meilleurs réflexes. Il recula d'un bon pas, et tomba assis sur son postérieur, avec une légèreté et une grâce qui lui aurait valut un zéro pointé dans la catégorie "note artistique".
« Je ne vous le fait pas dire... » répliqua t'il avec plus d'agressivité qu'il ne le voulait réellement, il avait peur et cette peur avait un instant de trop neutraliser tout autres sentiments ou messages d'alertes qui auraient pu lui parvenir. Les mots étaient partis tout seuls et avec le même temps de latence ,qui lui avait fait percuter l'un des grands Manitou des lieux, il se rappela qu'il ne fallait jamais, au grand jamais répliquer à un adulte. Comme si le simple fait de montrer les dents était la remise en question de toute leur autorité ancestrale, et... et ce n'était pas le moment de philosopher sur le sujet.
L’arrêt de sa course et le choc l'avait fait redescendre sur terre, il se releva rapidement et tendit la main au vieil -c'est du moins comme ca que l'adolescence voit la maturitée- homme pour l'aider à se relever. Ce visage lui rappelait quelque chose, un truc important, qu'il savait qu'il n'aurait pas du oublier mais quoi ça ne voulait pas revenir. Il n'avait donc pas vraiment idée de l’identité de son interlocuteur et c’était peut être mieux ainsi , sinon il aurait sans doute fuit le plus loin possible dans son cercle arctique natal. Si Varg n'était pas manipulateur , il n'était pas non plus complètement stupide et il reprit avec plus de pondération de sincérité et un un brin d'humilité, pour faire bonne mesure, au moins le temps de savoir à qui il avait à faire.
« Excusez moi, il n’était pas dans mes intentions de forcer le passage, j’espère que je ne vous ai pas blessé, je m'appelle Varg , » il lui sourit, contrit « Varg Björnson .Ce sont mes premiers jours ici et euh je me suis bêtement égaré » Ne remettant pas d'identité sur la personne, il préféra pour l'instant taire l'origine de sa panique. Par ailleurs la panique ça n’avait rien de particulièrement glorieux à raconter, donc tant qu'il n'y avait pas de raison valable de la mentionner, elle restait sous silence.
Varg Björnson- Année supérieure
- Messages : 13
Date d'inscription : 31/03/2014
Re: [Event] La solitude est un sentiment tout relatif
Voilà qui semblait être une bien mauvaise réponse, en effet. Le choix des mots, le ton employé... Tout, chez cet élève, criait 'COLLEZ-MOI JUSQU’À LA FIN DE MES JOURS !!". Ce que Toryn ne serait que trop ravi de faire, une fois qu'il se serait relevé. Au moins l'élève, promptement relevé, avec la grâce et la fougue de la jeunesse - Toryn aussi aurait pu le faire, si seulement il avait pu se soulever lui-même par télékinésie -, avait-il eu la présence d'esprit d'offrir sa main et, par extension, son aide au Directeur. Peut-être que sa peine pourrait être réduite. Quarante-neuf heures de colles, ce n'était pas beaucoup, quand on y réfléchissait bien.
Toryn se releva donc en prenant la main tendue, et s'épousseta consciencieusement et dignement pendant que l'élève, de plus en plus malin, s'excusait. Quel dommage qu'il ait réagi si bêtement juste un instant plus tôt. Ses efforts étaient louables, vraiment, mais bien trop tardifs pour lui éviter la sanction qui tomberait comme un couperet dès qu'il se serait décidé à répondre à la question posée. Ce qu'il finit par faire. Toryn fit une note mentale pour coller Varg Björnson pour le reste de l'année et l'étudia un instant du regard. Le nom lui disait quelque chose, et l'excuse des premiers jours le faisait doucement sourire.
" L'Ecole vient d'ouvrir au public, jeune homme. Ce sont les premier jours de tout le monde, et pourtant vous êtes le seul à percuter les gens lorsque vous vous égarez bêtement. Ce n'est pas vraiment quelque chose que l'on peut mettre à votre crédit, si ? "
La question était rhétorique plus qu'autre chose. Il n'attendait pas vraiment de réponse, mais un peu de temps pour réfléchir. Si le nom lui disait quelque chose, c'était que le garçon était un élève. Bon, évidemment. Mais n'y avait-il pas autre chose de caché là ? Lui adressant un regard sévère, Toryn reprit la parole.
" Suivez-moi un instant, Mr Björnson. Un petit tête-à-tête nous sera sans doute des plus profitables. "
Il le conduisit vers une salle de classe qu'il savait être fermée et inusitée un peu plus loin, sans se donner la peine de regarder s'il était suivi. Si Varg Björnson était suffisamment stupide pour tenter de s'enfuir, après tout, ça le regardait. S'il avait deux sous de jugeote, cependant, il suivrait sans faire d'histoire. Et Toryn pourrait lui demander pourquoi il courrait, en vrai.
Et surtout, s'ils courraient tous deux pour la même raison.
Car Björnson, Toryn s'en souvenait maintenant, était un de ses très lointains Cousins, et donc un Enchanteur, lui aussi.
Et s'il avait toujours accès à sa magie, Toryn lui trouverait sûrement une utilité.
Toryn se releva donc en prenant la main tendue, et s'épousseta consciencieusement et dignement pendant que l'élève, de plus en plus malin, s'excusait. Quel dommage qu'il ait réagi si bêtement juste un instant plus tôt. Ses efforts étaient louables, vraiment, mais bien trop tardifs pour lui éviter la sanction qui tomberait comme un couperet dès qu'il se serait décidé à répondre à la question posée. Ce qu'il finit par faire. Toryn fit une note mentale pour coller Varg Björnson pour le reste de l'année et l'étudia un instant du regard. Le nom lui disait quelque chose, et l'excuse des premiers jours le faisait doucement sourire.
" L'Ecole vient d'ouvrir au public, jeune homme. Ce sont les premier jours de tout le monde, et pourtant vous êtes le seul à percuter les gens lorsque vous vous égarez bêtement. Ce n'est pas vraiment quelque chose que l'on peut mettre à votre crédit, si ? "
La question était rhétorique plus qu'autre chose. Il n'attendait pas vraiment de réponse, mais un peu de temps pour réfléchir. Si le nom lui disait quelque chose, c'était que le garçon était un élève. Bon, évidemment. Mais n'y avait-il pas autre chose de caché là ? Lui adressant un regard sévère, Toryn reprit la parole.
" Suivez-moi un instant, Mr Björnson. Un petit tête-à-tête nous sera sans doute des plus profitables. "
Il le conduisit vers une salle de classe qu'il savait être fermée et inusitée un peu plus loin, sans se donner la peine de regarder s'il était suivi. Si Varg Björnson était suffisamment stupide pour tenter de s'enfuir, après tout, ça le regardait. S'il avait deux sous de jugeote, cependant, il suivrait sans faire d'histoire. Et Toryn pourrait lui demander pourquoi il courrait, en vrai.
Et surtout, s'ils courraient tous deux pour la même raison.
Car Björnson, Toryn s'en souvenait maintenant, était un de ses très lointains Cousins, et donc un Enchanteur, lui aussi.
Et s'il avait toujours accès à sa magie, Toryn lui trouverait sûrement une utilité.
Toryn Culánn- Onzième Plaie d'Egypte
- Messages : 95
Date d'inscription : 07/03/2013
Age : 78
Habitat : Château
Clubs : Théâtre
Feuille de personnage
Ecole: Manipulation
Alignement: Ténèbres
Majeure/Mineure: Histoire/Géo
Re: [Event] La solitude est un sentiment tout relatif
Le directeur avait accepté la main tendu du louveteau, et celui ci trouva que c’était plutôt un bon signe. Bon après avec les signes c'était toujours une histoire d’interprétation subjective... il aurait soupiré si la voix beaucoup trop calme de l'adulte ne lui avait pas parut aussi tranchante ? Menaçante ? Les deux en fait.
« Je... « commença t-il sur un ton didactique avant de s'interrompre brutalement se rappelant qu'il ne savait toujours pas à qui il avait à faire et qu'il ne serait pas bien futé de répliquer, d'autant que l'adulte n'en attendait visiblement rien puisqu'il s'était déjà tourné dans une autre direction, et que les menaces de milles tourments chargées par sa voix auraient du être suffisantes... men fi fan !* même pas peur !!! bon en fait si complètement terrifié.
« Dans ce cas Mr ce n'est pas uniquement de ma faute, je...j'ai égaré quelque de chose de grave, non d'important » commença t-il en regardant le directeur mais aussi le couloir et les environs nerveusement cherchant du regard quelque chose, avant de revenir à son interlocuteur. Si la peur l'avait rendu temporairement téméraire, elle lui faisait aussi perdre certain de ses moyens, son anglais et une bonne partie de son assurance, sa voix trahissait une urgence et un profond malaise «Vous ne faisiez... Pas euh plus attention... que moi« Ça aurait du faire du bien…
Hélas dans cette vie tout les petits conforts, aussi minimes soient ils avaient un prix...gloups. Le calme précédent n'avait pas duré plus d'une réplique. On ne pouvait pas être brillant tout le temps spécialement lorsque l'on avait 16 ans et que l'on avait besoin de faire sa place dans un nouvel univers. Il passa d'un pieds sur l'autre, et quand le directeur donna le signal du départ il fut soulagé, il avait besoin de mouvements, contenir toute sa détresse en étant statique lui paraissait insupportable.
Il lui avait emboîté le pas, comme tout les jeunes, il se croyait assez fort pour gérer à peu prés tout et n'importe quoi , excepté la disparition de sa magie. Mais c’était un peu différents ça, c'était comme si il avait perdu une partie de lui même, imaginez vous , vous réveiller un matin avec un bras en moins, là sans raison, ça vous en conviendrez , ca n'avait rien avoir avec les demandes un peu bizarres d'un professeur taciturne à la limite de l'antipathique.
*non vous ne voulez pas avoir la traduction
« Je... « commença t-il sur un ton didactique avant de s'interrompre brutalement se rappelant qu'il ne savait toujours pas à qui il avait à faire et qu'il ne serait pas bien futé de répliquer, d'autant que l'adulte n'en attendait visiblement rien puisqu'il s'était déjà tourné dans une autre direction, et que les menaces de milles tourments chargées par sa voix auraient du être suffisantes... men fi fan !* même pas peur !!! bon en fait si complètement terrifié.
« Dans ce cas Mr ce n'est pas uniquement de ma faute, je...j'ai égaré quelque de chose de grave, non d'important » commença t-il en regardant le directeur mais aussi le couloir et les environs nerveusement cherchant du regard quelque chose, avant de revenir à son interlocuteur. Si la peur l'avait rendu temporairement téméraire, elle lui faisait aussi perdre certain de ses moyens, son anglais et une bonne partie de son assurance, sa voix trahissait une urgence et un profond malaise «Vous ne faisiez... Pas euh plus attention... que moi« Ça aurait du faire du bien…
Hélas dans cette vie tout les petits conforts, aussi minimes soient ils avaient un prix...gloups. Le calme précédent n'avait pas duré plus d'une réplique. On ne pouvait pas être brillant tout le temps spécialement lorsque l'on avait 16 ans et que l'on avait besoin de faire sa place dans un nouvel univers. Il passa d'un pieds sur l'autre, et quand le directeur donna le signal du départ il fut soulagé, il avait besoin de mouvements, contenir toute sa détresse en étant statique lui paraissait insupportable.
Il lui avait emboîté le pas, comme tout les jeunes, il se croyait assez fort pour gérer à peu prés tout et n'importe quoi , excepté la disparition de sa magie. Mais c’était un peu différents ça, c'était comme si il avait perdu une partie de lui même, imaginez vous , vous réveiller un matin avec un bras en moins, là sans raison, ça vous en conviendrez , ca n'avait rien avoir avec les demandes un peu bizarres d'un professeur taciturne à la limite de l'antipathique.
*non vous ne voulez pas avoir la traduction
Varg Björnson- Année supérieure
- Messages : 13
Date d'inscription : 31/03/2014
Re: [Event] La solitude est un sentiment tout relatif
Il écoutait distraitement ce que le jeune Björnson avait à dire pour sa défense, tout de même, des fois qu'il entende quelque chose d'intelligent ou d'intéressant. Après tout, techniquement, dans un univers non cartésien dominé par une science que d'aucuns appelaient, selon les termes d'Arthur C. Clarke, de la magie, tout pouvait arriver. Même une réflexion intelligente dans la bouche d'un élève, si toutefois l'on pouvait imaginer pareille absurdité. Et en l'occurrence, il grinça des dents en apprenant que Varg Björnson avait 'égaré quelque chose d'important'. Un sentiment très désagréable au plus profond de ses tripes suggérait à Toryn qu'il savait précisément ce qui avait été égaré, et le poussait même à faire preuve de clémence envers le jeune homme, lui-même ayant égaré la même chose, et lui-même ayant paniqué à cette idée.
Évidemment, il n'en ferait rien. Ce serait se mettre au niveau des élèves, et la chose était inacceptable.
Ainsi, il ne gratifia même pas la remarque comme quoi il ne faisait pas plus attention qu'un autre du moindre signe qu'elle ait été entendue ou comprise, et ouvrit la porte qu'il avait repéré, le faisant entrer devant lui, surveillant l'endroit pour vérifier que personne ne les avait vu, et entra à sa suite, avant de refermer la porte derrière eux. Il la verrouilla, et adressa un regard noir à Varg Björnson, le mettant au défi d'oser ouvrir la bouche pour protester, et l'invita du geste à s'asseoir n'importe où tandis que lui-même s'asseyait plus ou moins sur le bureau du professeur.
" Je comprends votre désarroi, Mr Björnson. Vraiment. Et je comprends le besoin tout naturel qu'ont les gens de regarder par terre en cherchant à localiser un objet égaré. Mais ce n'est toujours pas une excuse pour bousculer les gens. Est-ce que je bouscule les gens, moi ? Non. "
Ce 'non' était sans appel. Après tout, il avait été bousculé, et pas l'inverse. Quiconque voudrait théoriser le contraire subirait les pires tourments. Et des tourments encore pire dès qu'il aurait remis la main sur ses pouvoirs.
" Et pouvons-nous savoir ce que vous avez perdu, exactement, Mr Björnson ? Cela nous aiderait peut-être à trouver la chose en question. Après tout, je peux bien vous aider, si ça signifie éviter que vous blessiez un innocent. "
Il haussa un sourcil, attendant la réponse. Il était à peu près sûr que Varg Björnson avait, tout comme lui, perdu ses pouvoirs. Mais il ne voulait pas le dire directement. Il ne voulait pas lui faciliter le travail. Et surtout, surtout, il voulait savoir comment le jeune homme gérerait la chose.
Avait-il seulement réalisé à qui il parlait, d'ailleurs ?
Évidemment, il n'en ferait rien. Ce serait se mettre au niveau des élèves, et la chose était inacceptable.
Ainsi, il ne gratifia même pas la remarque comme quoi il ne faisait pas plus attention qu'un autre du moindre signe qu'elle ait été entendue ou comprise, et ouvrit la porte qu'il avait repéré, le faisant entrer devant lui, surveillant l'endroit pour vérifier que personne ne les avait vu, et entra à sa suite, avant de refermer la porte derrière eux. Il la verrouilla, et adressa un regard noir à Varg Björnson, le mettant au défi d'oser ouvrir la bouche pour protester, et l'invita du geste à s'asseoir n'importe où tandis que lui-même s'asseyait plus ou moins sur le bureau du professeur.
" Je comprends votre désarroi, Mr Björnson. Vraiment. Et je comprends le besoin tout naturel qu'ont les gens de regarder par terre en cherchant à localiser un objet égaré. Mais ce n'est toujours pas une excuse pour bousculer les gens. Est-ce que je bouscule les gens, moi ? Non. "
Ce 'non' était sans appel. Après tout, il avait été bousculé, et pas l'inverse. Quiconque voudrait théoriser le contraire subirait les pires tourments. Et des tourments encore pire dès qu'il aurait remis la main sur ses pouvoirs.
" Et pouvons-nous savoir ce que vous avez perdu, exactement, Mr Björnson ? Cela nous aiderait peut-être à trouver la chose en question. Après tout, je peux bien vous aider, si ça signifie éviter que vous blessiez un innocent. "
Il haussa un sourcil, attendant la réponse. Il était à peu près sûr que Varg Björnson avait, tout comme lui, perdu ses pouvoirs. Mais il ne voulait pas le dire directement. Il ne voulait pas lui faciliter le travail. Et surtout, surtout, il voulait savoir comment le jeune homme gérerait la chose.
Avait-il seulement réalisé à qui il parlait, d'ailleurs ?
Toryn Culánn- Onzième Plaie d'Egypte
- Messages : 95
Date d'inscription : 07/03/2013
Age : 78
Habitat : Château
Clubs : Théâtre
Feuille de personnage
Ecole: Manipulation
Alignement: Ténèbres
Majeure/Mineure: Histoire/Géo
Sujets similaires
» Event, Event, vous dit d'où vient le vent
» [Event] Ricochets
» [Event] Comme un papillon à une étoile
» [Event] Chacun cherche son chat
» [Event] Comme un rêve chassé par l'aube
» [Event] Ricochets
» [Event] Comme un papillon à une étoile
» [Event] Chacun cherche son chat
» [Event] Comme un rêve chassé par l'aube
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum