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Saíréann Siofra Suibhne

2 participants

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Saíréann Siofra Suibhne Empty Saíréann Siofra Suibhne

Message par Saíréann S. Suibhne Dim 6 Avr - 18:51




Etat civil



Nom : Suibhne
Prénom : Saíréann Siofra
Age : 34 ans (12 Juin 1980)
Profession : Architecte
Etat civil : Célibataire
Niveau de vie : aisé à 80%


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Ce que l'on ne sait pas:

Famille : Le père du grand père doublement paternel du Culánn actuel avait un petit frère. Et celui, ci, quelque part entre 1875 et 1876 a eu une histoire avec une korrigan. C'était peut-être un coup d'un soir. C'était peut-être plus. Ce que c'est surtout, c'est que c'est vieux. De là est née une fille, c'est sûr. En 1876 donc. Cette fille avait une sœur mais je ne saurais pas vous dire si c'était du même père ou pas et on s'en fiche quelque part donc bon. La fille a eu trois garçons. Avec un irlandais. Y avait mon grand père, né en 1901, et d'autres. Deux, si vous suivez. 1901 s'est marié aussi, avec une irlandaise parce qu'on se refait pas et il a eu ma mère, en 1941. Qui m'a eu moi. Je suis donc à 6,25% Culánn. Et à 100% pas intéressée par ces trucs.


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Physique



Taille : 1m53

Corpulence : 50 kilos tout pile. Saíréann est un petit modèle mais elle est bien proportionnée ce qui lui permet de le faire oublier souvent. Plus lourde qu'elle n'en a l'air, elle a une ossature solide qui se voit sous la peau, au niveau des pommettes, des clavicule ou des hanches. Ses formes sont petites mais présentes malgré les muscles.

Traits : Comme tous les korrigans, Saíréann a vu lors de ses seize ans ses yeux gris se métamorphoser en un vert profond très discrètement pailleté d'or. Si certains de ses camarades et parents ont tant de paillettes qu'on les croirait Ténébreux, elle est très clairement lumineuse, peu korrigane. Elle s'en console comme elle peut, mal, en accusant son hérédité enchanteresse d'il y a tout ça. Elle même n'y croit pas mais c'est toujours bien d'en vouloir à quelqu'un qui n'existe plus. La couleur de ses cheveux, par contre, est originelle. Un beau roux, flamboyant, presque surnaturel qu'elle laisse à présent toucher ses épaules comme des flammes à l'envers. Pas de traces de brûlure cependant, nulle part sur son corps mais une cicatrice de coupure sur la cuisse. Scier un truc sur le genou c'est pas forcément la bonne idée.

Description physique : Petite, musclée mais féminine, malgré ses efforts pour le cacher, Saíréann ne passe pas inaperçue. Jamais. Quand on arrive au coude des gens, quand vos cheveux sont plus brillant que leurs bijoux et qu'on a de l'or dans les yeux et la voix qui porte parfois, on se fait voir. Elle a apprit à faire avec. Maintenant, elle ne se cache plus. Elle assume sa rousseur, tant pis si on lui dit qu'elle n'a pas d'âme car ce sont des paroles de religieux qui ignorent tout de l'autre côté. Elle assume ses muscles de korrigane, ses yeux en technicolor. Et ses formes. Même si de ce côté là, elle cache un incertain paradoxe. Sans assumer sa féminité, elle les trouve trop petites. Ses  hanches trop sèches. Sa silhouette trop fine. Pas assez droite. Mais elle est grande maintenant. Elle ne se coupe plus les cheveux pour en atténuer le feu. Elle a arrêté les pantalons larges et les chemises d'homme.

Dans ses cheveux, des plumes. Teintes ou naturelles, on en trouve des dizaines à la période de la mue. A ses oreilles, les jours de fête, des cristaux transformant la lumière en arc-en-ciels. Des perles. Son cou est vierge, toujours. Elle n'aime pas se sentir tenue en laisse. De longues tuniques aux couleurs ternes – beige, fauve, vert – descendent jusqu'à des genoux habillés de leggins noirs. A sa cheville toujours dévoilée mais pas toujours la même, sept fils de tissu à chaque longueur d'onde naturelle forment sept bracelets qui se mêlent au dessus de simples sandales de cuir sans talon. Pas besoin de faire plus grande. Pas besoin de faire plus forte. Une ceinture nouée féminise un peu le tout et l'hiver, le pull en laine remplace la tunique, le même décolleté en V tentant de sublimer, dévoiler et cacher en même temps sa poitrine.

A son poignet enfin, un bracelet en métal de dizaines d'anneaux auxquels sont accrochés des breloques, pas innocents pour la plupart. Et, au milieu, une pièce d'or en médaille.

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Mental



Phobies et passions : Beaucoup de passion chez un petit être mais c'est dans sa nature. Evidemment elle adore son travail. En plus du dessin et du mélange de la civilisation et du vrai monde de l'autre côté, il y a les matériaux naturels, si doux aux doigts et les énergies renouvelable qui permettent de vivre sans l'abîmer. Elle aime les équilibre et les choses qui ne servent à rien. Elle aime rire et chanter, et danser comme ça, pour rien. Elle aime la nature évidemment, et l'humour. Elle aime se sentir s'énerver et faire vivre cette sensation chez les autres. Elle aime la liberté. Sa liberté d'être elle et de le dire, de le penser, de ne pas s'arrêter aux autres. Elle aime s'exprimer comme si elle était bête et l'enfance qu'elle s'efforce de garder en elle sans pour autant fuir ses responsabilité. Elle aime être passionnée et forte. Elle a peur du gris, de la routine, de l'emprisonnement. Elle a peur d'être brisée par le monde. Elle sait qu'elle n'est pas passée loin. Elle sait qu'elle est fragile, elle tremble qu'on le comprenne. Elle ne veut pas s'attacher car s'attacher c'est grandir. Elle a peur d'être adulte. De vivre et de mourir. De rater quelque chose, quelque part.

Description psychique : Que ne savez vous pas sur Saíréann à ce stade du récit. C'est une jeune fille complexe, qui s'accroche à son enfance mais a toujours eu le courage et la maturité d'affronter son reflet dans le miroir et d'assumer ses choix. Si elle doit en sortir blessée alors c'est qu'elle le mérite quelque part, pas qu'elle soit du genre à s'auto-flageller mais c'est important de faire face. Ne pas s'enfuir, ne pas crier. Voir le destin et lui rire au nez. La chance aide, évidemment. L'argent aussi quoi qu'on en dise et elle n'est pas mécontente de gagner sa vie. Elle est sérieuse d'ailleurs dans son métier, devant souvent s'affirmer face aux chefs de chantiers et aux machos du bâtiment. Elle n'a pas peur des hommes et de leur langage de charretier, aime bien utiliser le même. Elle n'est pas aussi forte qu'elle le dit cependant. Ses nombreuses peurs, elle les cache derrière ses sourires. Sa solitude, elle n'en parle pas. Même pas pour prendre un chat de compagnie, c'est trop visible. Elle a un besoin presque compulsif de se prouver des choses, de les prouver à quelqu'un, elle ne sait pas qui. Elle vit avec un objectif inatteignable au dessus de la tête. Après une longue période de déprime, elle a décidé de faire ce qu'elle pouvait pour s'en rapprocher le plus possible et de s'en contenter. C'est parfois difficile.

Et pour ça, elle expulse. Elle insulte, elle crie, elle s'énerve, elle se vexe, elle s'en fiche. Toujours franche, parfois susceptible, elle se venge toujours, mais n'est pas rancunière au fond. Une petite heure de malchance suffit à lui rendre son sourire d'enfant. Elle n'est pas méchante... lumière oblige mais la gentillesse n'est pas son truc. Son école, c'est la guerre. La vie est un combat. Tu dois te lever et répondre. On ne ramasse pas un enfant qui pleure. On ne lui sèche pas ses larmes. On lui donne les armes pour frapper en retour. La nature ne fait pas de cadeau. Le monde humain non plus. Pourquoi en ferait-elle ?

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Histoire



Sa famille : Enfant tardive et unique, Saíréann a été élevée par ses parents quand ils avaient le temps.

Son père, est un guérisseur rebouteur. Il a également un diplôme de médecine et serait chirurgien mais les blocs et les murs de béton l'ont rendu dur et fermé. Saíréann l'admire beaucoup mais n'a jamais pu le suivre dans sa vocation. Les plantes et les ptits trucs de grand-mêre, oui. Mais l'hôpital, c'est la mort de son espèce. S'ils ne se sont plus parlé depuis des années, elle a un profond respect pour lui et ira le revoir, peut-être, un jour, quand il pourra être fier d'elle. C'est pas gagné.

Sa mère est autre chose, Saíréann n'a jamais vraiment su quoi. Elle se souvient d'une femme qui avait la critique facile et les compliments rares. Une femme si belle que le monde paraissait gris à côté. Elle fait quelque chose dans la loi, quelque chose avec des mots compliqués et des codes civils. Il paraît qu'on peut faire beaucoup de blagues avec ces papiers mais si la filière judiciaire a parfois tenté la jeune femme, l'idée de devoir se faire élire l'en a définitivement dégoûté. Ennuyer un beau sergent ne vaut pas les tests de popularité. S'ils ne se sont pas parlé depuis des années, Saíréann se dit qu'il serait peut-être bien, un jour, d'aller lui parler pour vider son sac.

Vivant dans un monde totalement humain à Galway, Saíréann n'a jamais vu ses possibles cousins, oncles et tantes. A la décharge de ses parents, son premier réflexe depuis son départ du nid familial n'a pas été de les trouver. Elle veut faire sa vie d'abord. Elle retrouvera peut-être les autres après, pour poser ses questions.

Son histoire :
Je suis née en Irlande du Nord, à Belfast, par accident. Ma mère y était par hasard à donner une conférence sur je ne sais pas quoi, probablement en droit puisque telle était sa fillière. Elle était à son huitième mois de grossesse. Elle n'avait pas voulu s'arrêter. Et son texte devait être particulièrement chiant parce que c'est ce moment que j'ai choisi pour sortir. Mère a bien essayé de le cacher mais manque de bol, elle parlait à des infirmiers qui l'ont admise manu-militari au service pré-natal de l'hôpital du coin. Père n'était pas là. Je fus donc déclarée par une infirmière nommée Yvine (c'est sur mon extrait d'acte de naissance) qui rajouta le nom « Siofra » à ceux ordonnés par Mère. Parce qu'avec mes grands yeux gris, ma taille crevette et mes oreilles vaguement pointues, je ressemblais à un lutin je suppose. Ou par cette chance étrange qui m'a suivi toute ma vie, allez savoir.

Père arriva à temps pour se faire reconnaître comme mon Paternel, le couple parental resta le temps qu'il fallu pour me donner un minimum d'anticorps puis ils me confièrent à une nourrice et reprirent leurs occupations. Les congés parentaux, c'est comme les congés mater. C'est pour les faibles.

J'avais un an quand je retrouvais mes parents. J'étais à peu près sevrée et je faisais mes nuits. Je marchais et commençait à babiller, bref, j'étais supportable, je suppose. Je ne les vis pas beaucoup plus, confiée à une autre nourrice mais cette fois à la maison, dans la campagne Dublinoise. Et puis j'ai grandit là, hein. Les gamins, c'est comme les plantes vertes, ça pousse un peu où on les pose.

Bon du coup, j'ai pas grand chose à dire sur cette période. D'abord je m'en souviens pas. Ensuite, je suis absolument certaine d'avoir été une petite fille adorable. Autant que peut l'être une gamine qui change tous les deux jours de surveillante, qui est vive et curieuse et qui n'aime pas qu'on lui interdise des trucs. Sympa quoi. Normale. Et puis je suis allée à l'école. La privée chère qui était loin, bien évidemment, d'où je ne revenais que le week-end (et seulement quand j'étais obligée). J'ai rapidement apprit qu'au milieu des bourges et des aristos (même irlandais), la meilleure défense était l'attaque. Pas pour me plaindre hein. Je veux dire,  y a pire. D'ailleurs c'est arrivé assez vite. Le Pire. Mais pas d'inquiétude, on y arrive.

A part quelques problèmes de discipline, tout allait pas trop mal. On me laissait tranquille et je laissais tranquille. C'est encore les moments que je préfère. J'avais de bonnes notes, c'était tout ce qu'on me demandait. Et des faux amis chez qui je faisais semblant d'aller pour ne pas rentrer à la maison. Jusqu'au jour où j'ai même arrêté de donner des raisons. A partir de 15 ans je me suis mise à bosser pendant les vacances. D'abord serveuse pour me payer le permis scooter et puis livreuse de pizza. Parce que je préfère quand même être dehors. Même en ville. Je dormais où je pouvais. Dans un hôtel bon marché le plus souvent. J'ai eu des formes tôt et j'ai toujours eu pas mal de chance aussi. On ne me posait pas de question. Je ne dis pas que je m'en suis sortie indemne, j'ai eu des frayeurs, j'ai frôlé la chute, plusieurs fois. Mais je m'en suis sortie. Contente. Enfin à peu près.

L'Appel fut un moment difficile. J'avais toujours pensé que je serais Ténébreuses, comme ma mère. On disait que les appelés de ce côté oubliaient les liens du cœur. Et bien je n'en avais jamais eu. Je ne me souciais pas de mes parents, je n'avais jamais été amoureuse, je n'avais pas d'amis, que moi-même et ma volonté de réussir seule. J'étais ambitieuse, pas très empathe, pas vraiment gentille. A défaut, je me disais qu'être de Lumière, comme Père, pouvait être un compromis. Il passait sa vie à soigner les gens, pas à les aimer. Mais non. Mes yeux se sont teintés de vert, comme il le fallait et puis il y a eu des pointes dedans. Siofra, petit elfe, n'avait jamais été un nom plus approprié. J'étais appelée Korrigane.

Ce que je savais de ce peuple était très fragmentaire. Des trucs que j'avais lu chez mes parents avant d'en partir. Je me suis sentie plus gaie, mon ambition est passée au second plan. Parfois, m'amuser prenait le dessus. Je découvris comment contrôler mes pouvoirs. Sur moi surtout au départ. Mais cela m'aida bien à trouver le Gardien de la zone. Et de là, roule ma poule. J'en ai appris plus encore. Mes notes ont un peu baissé cette année là. Ça n'a pas eu d'importance. Elles ont remonté l'année suivante.

Je sais que tout ça devient long alors je vais essayer d’accélérer. J'avais toujours vécu soit en ville, soit en cage. Lorsqu'est arrivé le moment de choisir une Université, j'avais aucune idée de ce que je voulais faire. J'aurais voulu être médecin mais les hôpitaux m'étouffaient depuis l'Appel. Pas possible de vaincre Père sur ce terrain. Pas avec SON pouvoir qui l'aidait et le mien qui servait à rien. Quant à Mère. Le droit c'est quand même très chiant. J'ai visité les bahuts qui voulaient bien de moi et offraient des ptits boulots aux fauchés. J'suis tombée sur un truc qui avait l'air pas mal et une bande de gens qui posaient pas trop de question. J'ai commencé des études d'Ingé en Sciences Appliquées. En gros des études pour étudier des machins abstraits à des fins concrètes quoi. C'était marrant. Je me suis liée avec la bande, avec un gars en particulier. C'était un salaud manipulateur. Totalement mon type. Il n'avait pas de scrupule, pas de conscience, il bossait pour l'Organisation. C'est lui qui m'a proposé l'architecture un jour qu'il m'avait vu le dessiner en loosedé. J'ai suivi parce que je ne savais pas quoi faire. Il parlait de l'Irlande. Du Nord. Des Anglais. Des invasions, de la fierté et des tas de trucs de mortels. Il avait les plus beaux yeux que j'avais jamais vu. Moi, ces histoires de patriotisme et tout ça me faisait plus rire qu'autre chose. J'aimais l'Irlande mais je ne me sentais pas Irlandaise. Je ne me sentais pas Mortelle. Je ne me sentais pas Suibhne, ou Lumière ou Ténèbres. Mais je l'aurais suivi jusqu'au bout du monde. Pour le suivre.

Il me prenait pour une idiote évidemment. Il aimait mon corps et mes compétences, rien d'autre. Il me faisait 'm'entraîner' à trouver les points faibles de bâtiments célèbres. Et je jouais le jeu pour ne pas penser. Je ne disais rien. Même quand il s'énervait. Je ne sais pas pourquoi je ne disais rien alors que j'aurais pu le réduire à néant rien que par la force de ma pensée. Je pense que j'avais besoin de me sentir moins seule à cette époque. Mes études avançaient et j'avais perdu de vue mon objectif. Et puis un jour, il est mort. Une bombe mal placée. Un autre a pris sa place, à la fois dans son organisation et à mes côtés. Pas le même, j'en avais ma claque de ces bêtises.

Oh, et n'allez pas verser une larme. Je ne me sens absolument pas responsable de sa mort. Je lui avait bien dit que c'était une connerie ce plan.

Avoir raison guérit toutes les blessures.

Je continuais mon chemin seule. Enfin pas vraiment. Avec un garçon toujours à côté, quelque part. Ça durait ce que ça durait. Ils finissaient toujours par se rendre compte de la vérité. Qu'ils ne m'intéressaient pas vraiment. Comme mes « amis » de l'époque.

J'eu mon diplôme ainsi que l'année supplémentaire me permettant de signer mes œuvres (sans rire) et d'en être pénalement responsable (la bonne blague). J'avais... j'avais... 18 ans plus six ans d'études d'archi plus une d'ingé. 25 ans donc. Quelque chose comme ça.

J'ai commencé la vie active (même si je travaillais depuis près de neuf ans dans des trucs chiants et sous payés) et, petit à petit, j'ai revu le soleil. Je me battais avec des chefs de chantier pour imposer ma vision, je devais sans cesse prouver que j'étais plus qu'une petite jeunette, qu'une enfant. Cela me rendit ma niake. J'appris à utiliser mes pouvoirs pour imposer ma volonté, ma dominance. J'étais le chef. Le supérieur de tas de mâles bourrés de testostérones qui faisaient trois fois ma taille dans tous les sens et six fois mon poids. C'était cool. Il fallait coucher pour réussir parfois mais cela ne me dérangeait pas. Pas plus que les regards de ceux qui me jugeaient. J'étais seule à avoir le pouvoir de condamner, cela me suffisait.

Au fil des ans, je me fis une petite réputation dans le milieu. Pas d'architecte. Pas encore. Ça, c'est pour Dunwatch. Mais de cheffe. On apprit bien vite que ceux qui s'opposaient à moi avaient toutes sortes d'incidents. Alors que mes chantiers n'étaient jamais en retard. On attribua ces miracles à la chance -et évidemment que ça en était- et je devins une sorte de mascotte d'un chef de chantier superstitieux.

Sauf qu'on ne quitte pas l'Organisation comme ça et ils continuaient à m'associer à leurs bêtises. Je quittais le pays. Pour la France où je suis restée plusieurs mois à apprendre de nouvelles architectures, de nouvelles technologies. Entre temps – coup de bol?- la cellule qui me fréquentait a été arrêtée. Je revins donc, mais pas encore au pays. Je n'ai pas confiance. Dunwatch, qui est en Ecosse donc chez l'Ennemi mais en pays Celte donc pas tant que ça même s'ils sont Anglicans donc Hérétiques et de toute façon trop paumé pour qu'on m'y retrouve, est l'endroit parfait. Son extension me donnera une crédibilité et une réputation d'architecte qui me manque. Sa campagne me fera du bien, moi qui n'ai jamais vécu qu'en ville, loin de mes racines réelles. Et l'école me permettra probablement d'apprendre ce que l'on n'est pas sensé trouver dans les bouquins. Car j'ai de nombreuses lacunes en magie. C'est ça, de passer sa vie avec les Mortels. Mais je ne regrette rien. Je suis qui je suis. J'aime, qui je suis. J'aime la nature qui m'entoure et ce vert qui parle à mon cœur. Et j'ai eu le terrain et le moulin pour presque rien. Je vais pouvoir me bâtir une super maison.

En attendant, je loge au Prim'House.
Saíréann S. Suibhne
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Message par Faoiltiarna Lochlainn Mar 8 Avr - 17:48

Bienvenue parmi nous !
Par les pouvoirs qui me sont conférés, je te valide et t'autorise donc à semer chance et malchance dans le coin~ Bon jeu :3
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