Monsieur Culánn

Ce que l'on ne sait pas:

Famille : Il EST les Culánn. Enfin, à moitié. Mais la meilleure moitié, hein ! Il est conscient qu'il y en a d'autres, dans l'absolu, mais mis à part Faolán, déjà, ils sont moches, alors si en plus il faut se souvenir de leurs tronches et leur parler...

Physique

Taille : 1,78m
Corpulence : Raisonnable. Pas trop gros, pas trop maigre. Lorsque le prêt-à-porter (à peine retouché) vous va comme du sur-mesure, vous savez que vous avez la bonne corpulence
Traits : cheveux noirs, yeux selon l'humeur du moment (une rumeur circulerait dans la famille, prétendant qu'ils étaient vert à la naissance)(fariboles), peau relativement pâle
Description physique : Toryn est un homme moyen de taille moyenne, du moins sur le papier. Doté d'une ossature assez fine, il dégage toutefois une assurance tranquille qui l'empêche de passer totalement inaperçu. Il porte ses cheveux noirs longs jusqu'aux épaules, dégagés derrière ses oreilles, lesquelles sont parfois ornées d'une boucle celte. Laquelle, comme tous ses bijoux, n'est pas totalement anodine.

Mental

Phobies et passions : Déteste s'adresser aux gens. Adore leur pourrir la vie, et en particulier celle de son frère.
Description psychique : Toryn a choisi les Ténèbres de son plein gré, par pur sadisme. D'abord, il voulait pourrir la vie de son frère, en le forçant à choisir, par mimétisme inversé, la Lumière, à laquelle il n'a jamais vu le moindre intérêt. Il apprécie la grande liberté qu'il ne peut éprouver qu'en maltraitant les innocents, tant sur le plan physique que psychique. Evidemment, ce n'est que peu recommandable, aussi se console-t-il ses derniers temps en martyrisant les élèves. Si un règlement absurde voit le jour, c'est lui. Si toute l'école participe au cross inter-départemental, c'est encore lui. Il déteste s'adresser aux élèves, et d'une manière générale à la Plèbe, tout ce qu'il considère comme inférieur. Si un Culánn vous adresse la parole, il y a peu de chance qu'il s'agisse de Toryn.

Histoire

Sa famille :
Toryn est le demi-patriarche de la famille Culánn. Il laisse les questions d'arbre généalogique et d'anniversaires - et autres Noëls - à quelqu'un qui en a quelque chose à cirer. En l'occurrence et le plus souvent, Faolán. Qu'il est bon d'avoir un petit frère...
Son histoire :
Toryn est né en l'an de grâce 1946, quelques instants avant l'autre loser qui, mis à part son corps de rêve - il faut bien l'admettre, et Toryn a la modestie nécessaire pour accorder ce point à son frère -, n'a strictement rien pour lui. Il est regrettable de constater que sa très chère mère n'a survécu à la guerre, d'ailleurs, que pour mieux mourir de la grippe lorsqu'il avait quatre ans. Son père, terrassé par le chagrin mais n'ayant pas que ça à faire, même s'il avait déjà les héritiers de son immense fortune, resta célibataire pendant toute la période de deuil qu'il est de coutume d'observer dans ce genre de cas, soit - d'après les estimations de Toryn, qui était à l'époque trop jeune pour bien se rendre compte - deux semaines et demi. La belle-mère n'appréciant guère les rejetons issus d'une autre femme, surtout lorsqu'ils mettaient un frein décisif à ses chances d'hériter du château Culánn, essaya tant bien que mal de les stigmatiser. Elle réussit, par ailleurs, d'une certaine manière, puisque les enfants furent confiés à des nounous. Après tout, il y avait bien assez de salles dans la demeure familiale pour éviter que tout ce beau monde ne se croise.
Lorsqu'il eut 16 ans, Toryn embrassa les Ténèbres, poussant par la même son frère vers la Lumière. Il commençait à se faire à l'idée de sa présence, et avait tâché de le convaincre qu'à eux deux, ils pouvaient accomplir bien plus si seulement ils prenaient la peine d'une certaine complémentarité. Toryn alla étudier à l'Université de Cambridge, parce que le nom l'amusait, et ne rentra chez lui que pendant les vacances, et ce malgré le drame horrible qui frappa la maisonnée lors de ce premier congé. Toryn était rentré avec une journée de retard, uniquement pour découvrir que sa belle-mère était morte d'un accident aussi bête que regrettable la veille, soit le jour même où il était censé arriver. Il fut tellement anéanti par le chagrin, et par cette curieuse coïncidence que son père resta veuf, cette fois, par respect pour ses sentiments. Ce qui ne l'empêcha pas de coucher à droite et à gauche, Toryn n'était pas dupe.
Une fois ses études terminées, Toryn rentra au pays, et s'installa au château pour glander autant que possible, prétextant que, c'était trop bête, son diplôme de philosophie appliquée était aussi inutile que le diplôme d'histoire qu'il avait obtenu par la suite. Toryn avait alors 29 ans et si peu d'ambition que son père ne savait pas quoi faire de lui. Il pouvait, bien entendu, l'entretenir, mais n'en avait pas l'envie. Finalement, lorsqu'il mourut de sa belle mort quelques quatre ans plus tard, il n'avait trouvé aucune solution a ce problème, et Toryn avait hérité d'une formidable et fabuleuse demi-fortune, puisqu'il devait partager - comme toujours - ses jouets avec son petit frère.
Les années se passèrent tranquillement, dans la réclusion et la misanthropie, jusqu'à ce qu'il décide qu'il était grand temps de mettre son argent à profit pour assouvir ses passions sadiques sur des innocents. Il décida donc, conjointement avec son frère, d'ouvrir une école, redonnant ainsi une vie au château, ainsi qu'au village environnant. Il participa aux rénovations du château, à la rédaction des différents règlements et programmes - bien que son frère le tempéra en tout, l'empêchant d'atteindre ses objectifs de base -, et fini par se prendre réellement au jeu, arrivant au point où la présence des enfants et même la vue des parents ne l'embêtait plus tant que ça. Juste un peu. Après tout, même pour lui, voir le château vivre ainsi avait quelque chose d'électrisant.